1. |
Goûter le jour
03:40
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Comme une maison en ruines
Sous des arbres tordus
Il y a quelque chose qui bruine
Aujourd'hui dans ma rue
Quelque chose de comique et de nu
Quelque chose de tragique disparu
Comme si le monde parallèle
Tu sais, tu vois bien, ce monde-là
Comme si le calque perpétuel
Me chuchotait tout bas
Oui me chuchotait tout bas
Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam
Je veux goûter le jour
Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam
Je veux goûter le jour
Le papier peint sur la façade
Se met à trembler,
Se décolle
Je veux des étais, des bricoles,
Pour que ça tienne encore longtemps
Je veux déserter les automnes,
Vivre sereine encore longtemps,
Et des étés arboricoles,
Goûter le jour, vivre à pleines dents
Des cloques gonflent, tout se déforme
Gigantesques bulles de savon
Vaillant miroir en haut de forme
Dis moi qu'elle est belle, ma raison
Mais qu'elle est vaine ma déraison
Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam
Je veux goûter le jour
Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam
Je veux goûter le jour
Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam
Je veux goûter le jour
Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam
Je veux goûter le jour
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2. |
A la dérive
05:17
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Dans ma robe en parachute
Je lave les morts
Antigone en toile de jute
Je te dévore,
Mon âme, mon âme
Réveillée en plein songe
Je cherche le sillon
Où je m'étais posée
À la dérive du monde
Que je m'étais creusée
À la dérive des mondes
À la dérive du monde
À la dérive des mondes
Je te cherchais dans la boue
Vérité au goût de terre
Les entrailles taboues
Les restes de feu et de fer
Je grattais comme les chiens
Acharnés et cruels
Hurlant aux ombres
Qui se dévorent en plein ciel
À la dérive du monde
À la dérive des mondes
Dans ma robe en parachute
Je lave les morts
Antigone en toile de jute
Je te dévore,
Mon âme mon âme
À la dérive du monde
À la dérive des mondes
Réveillée en plein songe je cherche le sillon où je m'étais posée, que je m'étais creusé à la dérive du monde, à la dérive des mondes.
Je cherchais dans la boue la vérité, la vérité au goût de terre, les entrailles taboues, les reste de feu et de fer, je grattais, je grattais comme les chiens acharnés et cruels, hurlant aux ombres qui se dévorent en plein ciel.
Dans ma robe en parachute je lave les morts.
Antigone en toile de jute, je te dévore, je te dévore, mon âme, mon âme.
À la dérive du monde
À la dérive des mondes
À la dérive du monde
À la dérive des mondes
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3. |
L'eau rage
05:46
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Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Dragonne de la vie
Je suis l'eau
Et la terre
Et le feu
Et l'air
Le ciel est mon lit
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Si je perle rare
Si je perds
Mon précieux
Si je perds
Les cieux
La terre
Te recueillera
La terre
Te recueillera
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Si je perds
La mère
Amer
Le père sera
Le feu
Me percera
En un éclair
Et je vole quand ?
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Sur mon nuage tu nages
Sur ton nuage jeune âge
Si je perds
Sévère est la vie
Si je perds ta vie
Rage
Si je perds
Virage
C'est mon sang où je nage
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
Des nuées j'ai perdu les orages
Dénuée j'ai perdu les eaux rage
L'eau rage
Eau désespoir
Mais la vie rode
L'ode des espoirs
Puisque l'eau rage
Être phœnix, c'est ma vie
Et le ciel, et le ciel est mon lit.
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4. |
Les âmes soeurs
06:14
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Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Toute parole humaine aussi déserte que cette plaine
Juste les bruits
Juste des bruits
Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Dans cette vallée loin des bruits de la ville,
Nous rêvons d'être lucioles, aussi brillants que des amants
Nos deux solitudes sont des sœurs amies mortelles
Âmes immortelles, âme immortelle
Mais ne rien nous dire nous sépare
Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Juste côte à côte nos sourires décollent
Nos mystères se parlent sans mégaphones
Mais ne rien nous dire nous sépare
Juste les bruits
Juste des bruits
Comme il doit souffrir, ce phœnix caressant le vent
Ses ailes qui fendent l'air blanc
L'empêchent de se poser
Comme elle doit souffrir, cette dragonne planant
Ses ailes battant lentement
Endolories par la pluie, la pluie, la pluie, la pluie
Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Nous marchons côte à côte vers le même hasard
Mais ne rien nous dire nous sépare
Dans cette vallée loin des bruits de la ville,
Nous rêvons d'être lucioles, aussi brillants que des amants
Nos deux solitudes sont des sœurs amies mortelles
Âmes immortelles, âme immortelle
Mais ne rien nous dire nous sépare
Mais ne rien nous
Mais
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5. |
Ondine
04:39
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À l'heure où n'être plus
Qu'une écume sur les vagues
Une mousse dorée
Une brume de lichen
Une brosse à dent américaine
Et l'Ondine de Hans Christian Andersen mmm
À cette heure sans courage
De vague à l'âme profond
À cette heure sans visage
Plus que miette à plancton
Je divague, disparais
Comme liquide je fonds
Quel sera mon rivage
À ma libération
À ma libération ?
Ondine, ondine
Ondine, ondine
À l'heure où n'être plus
Qu'un soupir sans fausse note
Et muette et sans dot
En une cage dorée
Une barque invisible amarrée
Une douceur tranquille de soie chamarrée mmm
Je divague, disparais
Comme liquide je fonds
Quel sera mon visage
À ma libération
À ma libération ?
Ondine, ondine
Ondine, ondine
A l'heure où n'être plus
Qu'une écume sur les vagues
Une mousse dorée
Une brume de lichen
Une brosse à dent américaine
Et l'ondine de hans christian andersen mmm
À cette heure sans courage
De vague à l'âme profond
Une femme sans visage
Plus que miette à plancton
Je divague, disparais
Comme liquide je fonds
Quel sera mon rivage
À ma libération
À ma libération ?
Ondine, ondine
Ondine, ondine...
À l'heure où n'être plus
Qu'une écume sur les vagues
Une mousse dorée
Une brume de lichen
À l'heure où n'être plus
Qu'une écume sur les vagues
Une mousse dorée
Une brume de lichen
À l'heure où n'être plus
Qu'une écume sur les vagues
À l'heure où n'être plus
Qu'une écume sur les vagues
Et l'Ondine de Hans Christian Andersen
Et l'Ondine de Hans Christian Andersen
Et l'Ondine de Hans Christian Andersen
Et l'Ondine de Hans Christian Andersen
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6. |
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7. |
Dans la moiteur de l'air
06:36
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As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air
Comme un souvenir hmmm, qui n'en n'avait pas l'air
Une impression douce et étrange
Puis soudain le regard d'un ange ?
As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air
Comme une hérésie hmmm, comme un charme d'hier
Une impression douce et étrange
Puis soudain le regard d'un ange ?
As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air
Comme une ivresse, en vain, pâle, fugace,
Dont tu cherches la trace, le tanin déjà s'efface
Ce qui reste en bouche déjà t'enlace
Et tu sombres
Dans la lumière
D'hier
C'est le souffle de l'ange déchu
Ses canines te portent aux nues
Et tu cherches l'arme d'argent
Larme d'argent, inutile
Crocodile croque, crocodile croque
Elle peut glisser invisible
Et le vent pire que tout cache
Crocodile croque, crocodile cache
Et tu sombres
Dans la lumière
D'hier
As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air
Comme un souvenir mais, qui n'en n'avait pas l'air
Une impression douce et étrange
Puis soudain le regard d'un ange ?
As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air
Le petit bal perdu, les amoureux d'hier ?
Et c'était bien, et c'était bien
Et c'était bien ouais ouais c'était bien, ouais c'était bien
Et tu sombres
Dans la lumière
D'hier
Crocodile cache
Le deal refait surface
Le deal fâche
Dans l'eau de l'orage qui approche
Le regard est moite
La morte lévite, cash !
Ton regard évite
La morte refait surface, cash !
La morte est vive
Et tu sombres dans la lumière d'hier
C'est le souffle de l'ange déchu
Ses canines te portent aux nues
Et tu cherches l'arme d'argent
Larme d'argent, inutile
Crocodile croque, crocodile croque
Elle peut glisser invisible
Et le vent pire que tout cache
Crocodile croque, crocodile cache
Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible
Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible
Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible
Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible
Larme d'argent, inutile
Crocodile croque, crocodile croque
Elle peut glisser invisible
Et le vent pire que tout cache
Crocodile croque, crocodile cache
L'ange est-il déchu ?
La balle d'avance perdue ?
Est-ce un bien, est-ce un mal ?
Les amoureux du bal, perdus ?
Et tu sombres dans la lumière d'hier
Est-ce un bien, est-ce un mal ?
Perdue d'avance, la balle
Un impact en plein cœur
Dans la moiteur
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8. |
Fermer les yeux
03:02
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Mmmm
Mmmm
Il y a
L'infini
Lorsqu'enfin
Je ferme les yeux
Souriant
A la lune
Lorsqu'enfin
Je ferme les yeux
Ton empreinte
A mon oreille
Lorsqu'enfin
Je ferme les yeux
Programmée
Pour des rêves
Ambitieux
Je ferme les yeux
Et sur toutes mes erreurs
Je ferme les yeux
J'avance j'avance
Et si sur toutes mes erreurs
Tu fermes les yeux
J'avance j'avance
C'est ta voix
Qui sait mieux
Rassurer
Mon sommeil en feu
Je me rappelle
De ta promesse
Ta main qui entrelace
La mienne
Sur l'envers
De mes paupières
L'univers
Je ferme les yeux
Il y a
L'infini
Lorsqu'enfin
Je ferme les yeux
Et sur toutes mes erreurs
Je ferme les yeux
J'avance j'avance
Et si sur toutes mes erreurs
Tu fermes les yeux
J'avance j'avance
Mmmm
Mmmm
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9. |
Hermione
05:09
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|||
J'aimerais glisser sur l'eau
Sans un regard en arrière
Laisser couler le temps
Dans sa clepsydre
Hermione
Je ne suis qu'une enfant, je ne veux que chanter
Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends
Dans le poste à galène, ils parlent de baleines
Le sel de Marseille, contre la crème ou le beurre
Les Sharpshooters
Les murs ont des oreilles, des oreilles
Sur les jambes de Maman, je dessine
Un beau trait noir de bas en haut
La farine sous le manteau
Meunier, tu dors ?
J'aimerais glisser sur l'eau
Sans un regard en arrière
Laisser couler le temps
Dans sa clepsydre
Hermione
Laisser tomber la pomme
La pomme de Newton
Le théorème d'Archimède
Et plouf
Hermione
Plouf plouf - au bout de trois - ce ne sera pas moi
Je ne suis qu'une enfant, je ne veux que chanter
Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends
S'évader de l'hôpital, où est passé notre cheval ?
Y'a plus d'ampoules aux réverbères, et les pigeons sont en sursis
Le jeune aviateur l'est aussi
Qu'a sauté de son Lancaster
Je ramasse les doryphores
Et j'évite les chenilles, le feu est couvert paraît-il
Meunier, tu dors ?
J'aimerais glisser sur l'eau
Sans un regard en arrière
Laisser couler le temps
Dans sa clepsydre
Hermione
Ne pas retourner hé hé
Le beau sablier hé hé
N'en déplaise à Hermione
Tomber la pomme
Hermione
Je suis adolescent, je ne veux que chanter
Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends
Arbre cloué
La mémoire glacée
Muet d'avoir trop crié
Arbre pleureur
Resté saule à saule
Calées les épaules
Des jeunes en fleur
Et le feuillage bruisse
Ses bottes le trahissent
Ton jeune déserteur allemand
Le feuillage camouflage
De feus les amants
Ça y est, ça a commencé.
Dans l'école, les plumes ont volé,
C'est là qu'on dormait
Les papiers du ciel,
Nous ne les avions pas trouvés,
Le vent les avait balancés, de l'autre côté.
Mais les bombes des b24,
Sur nous en juin 44,
Je les entends encore.
-Meunier, tu dors ?
Les cloches ont fini un jour par sonner
Et nous avons dansé,
Mais juste à côté,
Qu'est-ce qu'ils ont ramassé, dans le panier à pommes ?
Je ne peux plus en parler,
À jamais, et à personne.
Qu'y avait-il dans le panier à pommes ?
Je ne suis qu'une enfant, je ne veux que chanter
J'aimerais glisser sur l'eau, sans un regard en arrière
Laisser couler le temps, dans sa clepsydre
Hermione
Ne pas retourner
Le beau sablier
N'en déplaise à...Hermione, tomber la pomme
Plouf plouf - au bout de trois - ce ne sera pas moi
Plouf plouf - au bout de trois - ce ne sera pas moi
Plouf plouf - au bout de trois - ce sera pas moi
Ce ne sera pas moi
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10. |
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Sur la route
La foule
Qui foule
La route
La foule
Déroute
Des routes
La foule qui foule
Déroute
Dérobe les voies
Taille la route
Dérobe les voix
-des robes !-
Laisse sans voix
Et le sang voir
Sur la foule
Qui doute
Et redoute
Et doute et doute et redoute et foule
Qu'y a t il de plus à
Qu'y a t il de plus à
Qu'y a t il de plus à
Qu'y a t il de plus à
Dire ?
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duo Sève France
L'électrochoc entre la chanteuse-conteuse Fanny Milcent et le violoncelliste bionique Jean-Christophe Ginez invite à se
déconnecter du monde, sur un mode fantastique et malicieux.
The French explorer duo Sève brings up welcomed unexpected depths, with mystery and boldness. A playful voice and an inventive cello that is plugged in some machines create a sensory, dancing, caressing journey.
... more
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