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L'eau rage

by duo Sève

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    Artwork Romain Thiollet.
    Digipack 2 volets avec livret 12 pages. (+ booklet with 12 pages)
    Un bel objet très élégant avec sa finition mate. (very elegant with its mat finishing)
    Impression écologique. (planet friendly)
    Dédicacé avec joie, si vous le souhaitez ;-)

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1.
Comme une maison en ruines Sous des arbres tordus Il y a quelque chose qui bruine Aujourd'hui dans ma rue Quelque chose de comique et de nu Quelque chose de tragique disparu Comme si le monde parallèle Tu sais, tu vois bien, ce monde-là Comme si le calque perpétuel Me chuchotait tout bas Oui me chuchotait tout bas Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam Je veux goûter le jour Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam Je veux goûter le jour Le papier peint sur la façade Se met à trembler, Se décolle Je veux des étais, des bricoles, Pour que ça tienne encore longtemps Je veux déserter les automnes, Vivre sereine encore longtemps, Et des étés arboricoles, Goûter le jour, vivre à pleines dents Des cloques gonflent, tout se déforme Gigantesques bulles de savon Vaillant miroir en haut de forme Dis moi qu'elle est belle, ma raison Mais qu'elle est vaine ma déraison Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam Je veux goûter le jour Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam Je veux goûter le jour Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam Je veux goûter le jour Pa padam pa padam, padam pa padam, padam pa padam Je veux goûter le jour
2.
A la dérive 05:17
Dans ma robe en parachute Je lave les morts Antigone en toile de jute Je te dévore, Mon âme, mon âme Réveillée en plein songe Je cherche le sillon Où je m'étais posée À la dérive du monde Que je m'étais creusée À la dérive des mondes À la dérive du monde À la dérive des mondes Je te cherchais dans la boue Vérité au goût de terre Les entrailles taboues Les restes de feu et de fer Je grattais comme les chiens Acharnés et cruels Hurlant aux ombres Qui se dévorent en plein ciel À la dérive du monde À la dérive des mondes Dans ma robe en parachute Je lave les morts Antigone en toile de jute Je te dévore, Mon âme mon âme À la dérive du monde À la dérive des mondes Réveillée en plein songe je cherche le sillon où je m'étais posée, que je m'étais creusé à la dérive du monde, à la dérive des mondes. Je cherchais dans la boue la vérité, la vérité au goût de terre, les entrailles taboues, les reste de feu et de fer, je grattais, je grattais comme les chiens acharnés et cruels, hurlant aux ombres qui se dévorent en plein ciel. Dans ma robe en parachute je lave les morts. Antigone en toile de jute, je te dévore, je te dévore, mon âme, mon âme. À la dérive du monde À la dérive des mondes À la dérive du monde À la dérive des mondes
3.
L'eau rage 05:46
Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Dragonne de la vie Je suis l'eau Et la terre Et le feu Et l'air Le ciel est mon lit Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Si je perle rare Si je perds Mon précieux Si je perds Les cieux La terre Te recueillera La terre Te recueillera Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Si je perds La mère Amer Le père sera Le feu Me percera En un éclair Et je vole quand ? Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Sur mon nuage tu nages Sur ton nuage jeune âge Si je perds Sévère est la vie Si je perds ta vie Rage Si je perds Virage C'est mon sang où je nage Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage Des nuées j'ai perdu les orages Dénuée j'ai perdu les eaux rage L'eau rage Eau désespoir Mais la vie rode L'ode des espoirs Puisque l'eau rage Être phœnix, c'est ma vie Et le ciel, et le ciel est mon lit.
4.
Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Toute parole humaine aussi déserte que cette plaine Juste les bruits Juste des bruits Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Dans cette vallée loin des bruits de la ville, Nous rêvons d'être lucioles, aussi brillants que des amants Nos deux solitudes sont des sœurs amies mortelles Âmes immortelles, âme immortelle Mais ne rien nous dire nous sépare Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Juste côte à côte nos sourires décollent Nos mystères se parlent sans mégaphones Mais ne rien nous dire nous sépare Juste les bruits Juste des bruits Comme il doit souffrir, ce phœnix caressant le vent Ses ailes qui fendent l'air blanc L'empêchent de se poser Comme elle doit souffrir, cette dragonne planant Ses ailes battant lentement Endolories par la pluie, la pluie, la pluie, la pluie Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Nous marchons côte à côte vers le même hasard Mais ne rien nous dire nous sépare Dans cette vallée loin des bruits de la ville, Nous rêvons d'être lucioles, aussi brillants que des amants Nos deux solitudes sont des sœurs amies mortelles Âmes immortelles, âme immortelle Mais ne rien nous dire nous sépare Mais ne rien nous Mais
5.
Ondine 04:39
À l'heure où n'être plus Qu'une écume sur les vagues Une mousse dorée Une brume de lichen Une brosse à dent américaine Et l'Ondine de Hans Christian Andersen mmm À cette heure sans courage De vague à l'âme profond À cette heure sans visage Plus que miette à plancton Je divague, disparais Comme liquide je fonds Quel sera mon rivage À ma libération À ma libération ? Ondine, ondine Ondine, ondine À l'heure où n'être plus Qu'un soupir sans fausse note Et muette et sans dot En une cage dorée Une barque invisible amarrée Une douceur tranquille de soie chamarrée mmm Je divague, disparais Comme liquide je fonds Quel sera mon visage À ma libération À ma libération ? Ondine, ondine Ondine, ondine A l'heure où n'être plus Qu'une écume sur les vagues Une mousse dorée Une brume de lichen Une brosse à dent américaine Et l'ondine de hans christian andersen mmm À cette heure sans courage De vague à l'âme profond Une femme sans visage Plus que miette à plancton Je divague, disparais Comme liquide je fonds Quel sera mon rivage À ma libération À ma libération ? Ondine, ondine Ondine, ondine... À l'heure où n'être plus Qu'une écume sur les vagues Une mousse dorée Une brume de lichen À l'heure où n'être plus Qu'une écume sur les vagues Une mousse dorée Une brume de lichen À l'heure où n'être plus Qu'une écume sur les vagues À l'heure où n'être plus Qu'une écume sur les vagues Et l'Ondine de Hans Christian Andersen Et l'Ondine de Hans Christian Andersen Et l'Ondine de Hans Christian Andersen Et l'Ondine de Hans Christian Andersen
6.
7.
As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air Comme un souvenir hmmm, qui n'en n'avait pas l'air Une impression douce et étrange Puis soudain le regard d'un ange ? As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air Comme une hérésie hmmm, comme un charme d'hier Une impression douce et étrange Puis soudain le regard d'un ange ? As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air Comme une ivresse, en vain, pâle, fugace, Dont tu cherches la trace, le tanin déjà s'efface Ce qui reste en bouche déjà t'enlace Et tu sombres Dans la lumière D'hier C'est le souffle de l'ange déchu Ses canines te portent aux nues Et tu cherches l'arme d'argent Larme d'argent, inutile Crocodile croque, crocodile croque Elle peut glisser invisible Et le vent pire que tout cache Crocodile croque, crocodile cache Et tu sombres Dans la lumière D'hier As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air Comme un souvenir mais, qui n'en n'avait pas l'air Une impression douce et étrange Puis soudain le regard d'un ange ? As-tu déjà trouvé dans la moiteur de l'air Le petit bal perdu, les amoureux d'hier ? Et c'était bien, et c'était bien Et c'était bien ouais ouais c'était bien, ouais c'était bien Et tu sombres Dans la lumière D'hier Crocodile cache Le deal refait surface Le deal fâche Dans l'eau de l'orage qui approche Le regard est moite La morte lévite, cash ! Ton regard évite La morte refait surface, cash ! La morte est vive Et tu sombres dans la lumière d'hier C'est le souffle de l'ange déchu Ses canines te portent aux nues Et tu cherches l'arme d'argent Larme d'argent, inutile Crocodile croque, crocodile croque Elle peut glisser invisible Et le vent pire que tout cache Crocodile croque, crocodile cache Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible Dans la moiteur de l'air, elle peut glisser invisible Larme d'argent, inutile Crocodile croque, crocodile croque Elle peut glisser invisible Et le vent pire que tout cache Crocodile croque, crocodile cache L'ange est-il déchu ? La balle d'avance perdue ? Est-ce un bien, est-ce un mal ? Les amoureux du bal, perdus ? Et tu sombres dans la lumière d'hier Est-ce un bien, est-ce un mal ? Perdue d'avance, la balle Un impact en plein cœur Dans la moiteur
8.
Mmmm Mmmm Il y a L'infini Lorsqu'enfin Je ferme les yeux Souriant A la lune Lorsqu'enfin Je ferme les yeux Ton empreinte A mon oreille Lorsqu'enfin Je ferme les yeux Programmée Pour des rêves Ambitieux Je ferme les yeux Et sur toutes mes erreurs Je ferme les yeux J'avance j'avance Et si sur toutes mes erreurs Tu fermes les yeux J'avance j'avance C'est ta voix Qui sait mieux Rassurer Mon sommeil en feu Je me rappelle De ta promesse Ta main qui entrelace La mienne Sur l'envers De mes paupières L'univers Je ferme les yeux Il y a L'infini Lorsqu'enfin Je ferme les yeux Et sur toutes mes erreurs Je ferme les yeux J'avance j'avance Et si sur toutes mes erreurs Tu fermes les yeux J'avance j'avance Mmmm Mmmm
9.
Hermione 05:09
J'aimerais glisser sur l'eau Sans un regard en arrière Laisser couler le temps Dans sa clepsydre Hermione Je ne suis qu'une enfant, je ne veux que chanter Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends Dans le poste à galène, ils parlent de baleines Le sel de Marseille, contre la crème ou le beurre Les Sharpshooters Les murs ont des oreilles, des oreilles Sur les jambes de Maman, je dessine Un beau trait noir de bas en haut La farine sous le manteau Meunier, tu dors ? J'aimerais glisser sur l'eau Sans un regard en arrière Laisser couler le temps Dans sa clepsydre Hermione Laisser tomber la pomme La pomme de Newton Le théorème d'Archimède Et plouf Hermione Plouf plouf - au bout de trois - ce ne sera pas moi Je ne suis qu'une enfant, je ne veux que chanter Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends S'évader de l'hôpital, où est passé notre cheval ? Y'a plus d'ampoules aux réverbères, et les pigeons sont en sursis Le jeune aviateur l'est aussi Qu'a sauté de son Lancaster Je ramasse les doryphores Et j'évite les chenilles, le feu est couvert paraît-il Meunier, tu dors ? J'aimerais glisser sur l'eau Sans un regard en arrière Laisser couler le temps Dans sa clepsydre Hermione Ne pas retourner hé hé Le beau sablier hé hé N'en déplaise à Hermione Tomber la pomme Hermione Je suis adolescent, je ne veux que chanter Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends Arbre cloué La mémoire glacée Muet d'avoir trop crié Arbre pleureur Resté saule à saule Calées les épaules Des jeunes en fleur Et le feuillage bruisse Ses bottes le trahissent Ton jeune déserteur allemand Le feuillage camouflage De feus les amants Ça y est, ça a commencé. Dans l'école, les plumes ont volé, C'est là qu'on dormait Les papiers du ciel, Nous ne les avions pas trouvés, Le vent les avait balancés, de l'autre côté. Mais les bombes des b24, Sur nous en juin 44, Je les entends encore. -Meunier, tu dors ? Les cloches ont fini un jour par sonner Et nous avons dansé, Mais juste à côté, Qu'est-ce qu'ils ont ramassé, dans le panier à pommes ? Je ne peux plus en parler, À jamais, et à personne. Qu'y avait-il dans le panier à pommes ? Je ne suis qu'une enfant, je ne veux que chanter J'aimerais glisser sur l'eau, sans un regard en arrière Laisser couler le temps, dans sa clepsydre Hermione Ne pas retourner Le beau sablier N'en déplaise à...Hermione, tomber la pomme Plouf plouf - au bout de trois - ce ne sera pas moi Plouf plouf - au bout de trois - ce ne sera pas moi Plouf plouf - au bout de trois - ce sera pas moi Ce ne sera pas moi
10.
Sur la route La foule Qui foule La route La foule Déroute Des routes La foule qui foule Déroute Dérobe les voies Taille la route Dérobe les voix -des robes !- Laisse sans voix Et le sang voir Sur la foule Qui doute Et redoute Et doute et doute et redoute et foule Qu'y a t il de plus à Qu'y a t il de plus à Qu'y a t il de plus à Qu'y a t il de plus à Dire ?

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Intense, le 3ème album de l'explorateur duo français Sève fait remonter des profondeurs inattendues et bienvenues, évoquant la mémoire et la transformation avec mystère et audace. Une voix joueuse et un violoncelle inventif branché à quelques machines créent un voyage sensoriel, dansant, caressant. La chanteuse-conteuse et le violoncelliste y convoquent un bestiaire farouche et la magie oubliée de nos vies. Une parole féminine s'exprime, dans une forme toujours surprenante, de la pop à la berceuse en passant par le slam, le gothique et le rock.

This intense 3rd album of the French explorer duo Sève brings up welcomed unexpected depths, evoking memories and transformation with mystery and boldness. A playful voice and an inventive cello that is plugged in some machines create a sensory, dancing, caressing journey. Fanny, the singer, songwriter, and Jean-Christophe, the cellist, summon a fierce bestiary and the forgotten magic of our lives. A woman telling expresses itself, in a surprising way, ranging from pop to lullaby, slam, gothic and rock.

credits

released April 9, 2021

Enregistré, mixé et masterisé en mai 2020 par Mathieu Fauny au Parachute Studio à Percy-en-Normandie, dans la Manche.

Texte, composition, voix : Fanny Milcent
Violoncelle, composition : Jean-Christophe Ginez
Visuel : Romain Thiollet

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duo Sève France

L'électrochoc entre la chanteuse-conteuse Fanny Milcent et le violoncelliste bionique Jean-Christophe Ginez invite à se déconnecter du monde, sur un mode fantastique et malicieux.
The French explorer duo Sève brings up welcomed unexpected depths, with mystery and boldness. A playful voice and an inventive cello that is plugged in some machines create a sensory, dancing, caressing journey.
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